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Vous vous êtes enfin décidés : demain vous allez surfer. Le hic, c’est que vous n’y connaissez rien - ou presque. Vous pensez qu’il vous suffit d’enfiler une combi et d’emprunter la planche de votre voisin de palier ? Vous n’êtes pas très loin, mais vous risquez d’être un peu surpris par la première vague, ou la deuxième…

Vous êtes sur la plage, beignet abricot à la main, le soleil tape et vous regardez votre petite bedaine qui dépasse du maillot en vous disant : « ouai, ça serait pas mal de s’y mettre un peu, non ? ». Vous voyez les surfeurs en haut de la dune, combi ouverte, planche sous le bras et main en visière pour observer le déroulé des vagues. Top départ, ils descendent la plage en courant – oui le surfeur ne marche jamais sur le sable – ils opèrent un expert et prodigieux mouvement de bras pour...

Si vous avez lu notre article sur l’histoire du surf – [et si ce n’est pas fait, c’est ici que ça se passe] – vous savez que les premiers surfeurs hawaïens avaient pour habitude de se lever sur d’immenses planches en bois. Ce que les annales nous ont caché en revanche, c’est le nombre incalculable de nez cassés et autres arcades sourcilières ouvertes recensé à chaque vague. Sans compter les quelques rixes qui pouvaient avoir lieu ensuite sur le sable…

Il y a les indigènes et James Cook. C’est ce marin britannique qui le premier découvre ces individus à moitié nus surfer les vagues des îles sandwichs sur de drôles de planches en bois. Puis vient Kealakekua Bay, cette grande île hawaïenne qui déjà au XVème siècle était le lieu de prouesses de grands chefs de tribus défiant la mer et les éléments jusqu’à ce que les colons américains en interdisent la pratique, la jugeant dépravante.

On a tous déjà chanté Surfin’ U.S.A à tue-tête au volant de notre combi VW, cheveux au vent, planches à l’arrière, direction THE petit spot secret qui ne marche qu’à l’aube entre 5h et 7h du matin les jours impairs des années bissextiles… Bon, peut-être que cela ne concerne pas tout le monde en effet. Ou peut-être même qu’il ne s’agit que d’un fantasme, un doux rêve qui traverse l’esprit tourmenté de ceux qui n’ont pas accès aux vagues comme ils le voudraient… #Méditerranée

Que les choses soient claires : que vous soyez novice ou expert, au line-up, il y a des règles à respecter. Le surf c’est fun, c’est cool, mais il y a certains comportements à l’eau qui mériteraient parfois – et passez-moi l’expression - un bon soufflon dans les branchies.